Yama - Niyama (1er Partie) | 29/06/2008 |
Denis | 24/08/2008 14:37 |
Bonjour Marguerite Aflallo et merci pour ton travail !
Je partage avec d'autres personnes une autre vision un peu moins "romantique" que ta vision des Yamas et Niyama qui cependant est bien précise, merci pour ton travail !
Le Yoga est une voie violente vers la libération, vers le fait de sortir de
Mais ne voyons pas dans "violent" un comportement violent, juste l'idée de se faire violence et d'accepter de prendre sur soi la brûlure des postures, l'isolement de l'esprit pour tenter de se transcender, ce qui je pense est devenu bien rare dans notre monde...
Alors la vision des Yamas et Niyama pourrait-être celle ci...
Celle de comparer un Yogi avec un sportif de haut niveau qui tente de gagner les JO.
Il doit entrer dans un réfrènement de ses pulsions puis entrer dans des disciplines.
On verrait mal un sportif de haut niveau boire
Il faut donc voir en Yama et Niyama quelque chose qui n'a pas beaucoup de lien avec un code moral ou éthique que notre monde judéo chrétien mêle à tout, mais bien des démarche fortes pour conquérir nos énergies et nos forces et rendre la pratique des postures et du pranayama effective pour atteindre le silence et l'arrêt (des pensées et du souffle) qui ouvrent le chemin spirituel vers
A chaque Yama et Niyama maitrisé apparait des pouvoirs spécifiques, ainsi quand l'idée de faire du mal ou tuer est déraciné en nous un pouvoir particulier apparait du nom de Bhutasiddhi qui permet à un Yogi de vivre dans la jungle sans rien craindre des tigre, cobras ou autres animaux dangereux, ce pouvoir enlève à tous les êtres vivants son agressivité.
Mais pour la non violence nous devons voir différents stades et comprendre que la non violence ne peut être une excuse au fait de pratiquer parfois avec fougue et intensité et que cette démarche ne devrait pas nous rendre nonchalant et romantique.
De plus la prise de risque dans l'immobilité d'une posture ou d'une méditation est bien réelle et l'acte héroïque bien présent, qui fait dire à Lizelle Reymond dans SHAKTI ou l'expérience Spirituelle édition Derain 1951 :
Sur le chemin de la méditation, il y a des haltes bien faisantes qui sont précisément ce silence de grâce. Ce silence a des qualités duelles. Shri Aurobindo en parle volontiers. C'est l'instant où la vague montante de l'aspiration vers Dieu rencontre la vague descendante. Mais ce moment de silence est généralement rompu par la peur du disciple. Celle-ci est provoquée par la perception des aspects positifs et négatifs qui jouent ensemble dans le silence que l'on croyait être statique. Plus tard, sans que la qualité du silence ait encore changé, l'angoisse devient que ce silence cesse ! En fait ce qui est « après » le silence est l'inconnu dans lequel on n'ose pas s'aventurer. Lâcher ce que l'on tient sans savoir ce qui va se passer est de l'héroïsme ! Et puis chaque retour dans la vie, après avoir goûté à ce silence, nécessite un ajustement...
Alors le Yoga évolue selon 2 grands axes : pouvoirs et connaissances, si le Yogi dans sa quête de l'absolu n'est plus un être qui recherche profits, honneurs, gloires, … il reste aussi éloigné des idées du monde, du plan social, religieux, car il n'habite déjà plus vraiment cette terre et est bien souvent un être solitaire même si il vit dans notre monde, voir même en couple…
Denis
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