Traduction :
Bhas est une racine sanskrite qui signifie briller, Bhastrika désigne en sanskrit le soufflet pour activer le feu. Il s'agit dans cette pratique d'un soufflet thoracique.
Première Version :
Dans cette respiration, ce sont les bras qui commandent le souffle. Au départ, il faut prendre une posture assise confortable, redresser le colonne, les yeux fermés fixent le point intersourcillié. Prendre les gestes de Khechari Mudrâ et Mulâ Bandha. Croiser les mains, traditionnellement avec la main droite en support de la main gauche et prendre appui en haut du buste avec seulement le toucher des pouces. Attention cette pratique n'est pas une agitation, il faut rester bien concentrer dans l'axe avec la tenue des gestes : Maddya Drishti, Khechari Mudrâ et Mulâ Banda. Il faut veiller à bien synchroniser le mouvement des bras avec le souffle, ce sont bien les bras qui commandent le souffle et non l'inverse.
Départ avec mains devant la poitrine
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Les bras montent
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en inspirant
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jusqu'en haut
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les bras descendent
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en expirant
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jusqu'en bas
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Expirer sans bouger dans la position de départ, les bras montent en inspirant avec l'ouverture vers le haut du thorax, prendre conscience du point le plus haut au bout de l'inspiration, les bras descendent en expirant avec l'affaissement du thorax, au bout de l'expir taper plus ou moins fort les bras sur les flancs simultanément, récupérer la vibration dans l'axe avec Ashvini Mudrâ et le Bîja 'OM' dans la colonne. Monter les bras en inspirant et ainsi de suite... Le ventre participe légèrement au mouvement du souffle et toujours en se gonflant un peu en inspirant et en se creusant autant que possible en expirant. Visualiser ainsi le souffle qui monte et qui descend dans la colonne pendant 2 à 3 mn.
Dans cette version on respire uniquement par les narines, de plus on doit énoncer mentalement le bijà 'HAM' à l'isnpir et 'SAH' à l'expir. Visualiser le souffle qui monte à l'inspir et qui descend à l'expir dans la colonne. Cette récitation intérieure, associée à la visualisation mentale du trajet du souffle, provoque une véritable identification au souffle.
Enfin prendre une inspiration plus complète en faisant monter les bras plus lentement et plus amplement. Expirer légèrement et pas complètement en ramenant les bras le long des flancs. Suspendre le souffle et revenir comme au départ, avec les mains devant le coeur et avec juste les pouces qui touchent le haut du buste. Ne plus respirer, plus aucun échange d'air et s'absorber dans le vide du coeur (Anâhata vyoman) pour y trouver un passage, comme une grotte secrète afin de pénétrer dans un lieu intime situé dans le second chakra du coeur (Hridaya Chakra). Sentir alors une ouverture dans le centre du coeur et une aisance dans la suspension du souffle (Kevali Kumbhaka) . Tenir le plus longtemps possible sans le souffle en se posant dans ce centre subtil nommé également Ananda Chakra.
Reprendre une nouvelle série en montant les bras et en inspirant, et répéter la séquence du souffle et de la suspension encore deux fois de suite. Finir mains sur les genoux dans un geste qui va bien (Mudrâ) et observer le souffle qui se calme en restant concentré dans le coeur.
Deuxième Version :
Dans cette respiration, les bras commandent le souffle de manière différente. Au départ, il faut prendre une posture assise confortable, redresser la colonne, les yeux fermés fixent le point intersourcillié. Prendre les gestes de Khechari Mudrâ et Mulâ Bandha. Plier les coudes, fermer les poings avec les avant-bras à la verticale proche des flancs. Attention cette pratique n'est pas une agitation, il faut rester bien concentrer dans l'axe avec Maddya Drishti, Khechari Mudrâ et Mulâ Banda. Il faut veiller à bien synchroniser le mouvement des bras avec le souffle, ce sont bien les bras qui commandent le souffle et non l'inverse.
 Départ avec les coudes pliés et les poings sérrés |
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Les bras montent en inspirant
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Les bras descendent en expirant
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Expirer sans bouger dans la position de départ. Tendre les bras vers le ciel en ouvrant les mains et en inspirant avec l'ouverture vers le haut du thorax, prendre conscience du point le plus haut au bout de l'inspiration et fermer les poings, les bras descendent en expirant avec l'affaissement du thorax, au bout de l'expir taper plus ou moins fort les bras sur les flancs simultanément, récupérer la vibration dans l'axe avec Ashvini Mudrâ et le Bîja 'OM' dans la colonne. Le ventre participe légèrement au mouvement du souffle et toujours en se gonflant un peu en inspirant et en se creusant autant que possible en expirant. Monter les bras en inspirant et ainsi de suite... Visualiser ainsi le souffle qui monte et qui descend dans la colonne pendant 2 à 3 mn.
Dans cette version on respire uniquement par les narines, de plus on doit énoncer mentalement le bijà 'HAM' à l'isnpir et 'SAH' à l'expir. Visualiser le souffle qui monte à l'inspir et qui descend à l'expir dans la colonne. Cette récitation intérieure, associée à la visualisation mentale du trajet du souffle, provoque une véritable identification au souffle.
Enfin prendre une inspiration pleine et entière, bras tendus avec mains sur les genoux dans un geste qui va bien (Mudrâ) et pratiquer une rétention à poumons pleins avec Maha Bandha le plus longtemps possible. Laisser aller le souffle et recommencer deux séries consécutives.
Bienfaits :
Conseils :
Auteurs :
photo : Christian Tikhomiroff, The Art of LivingLiens :
Natha Yoga le site de l'école de Christian Tikhomiroff
The Art of Living un site de yoga en ligne
