Traduction :
La posture de l'arbre
Introduction :
La posture de l'arbre est un exercice d'équilibre redoutable surtout les yeux fermés. Cet exercice révèle notre état intérieur : Suis-je stressé ? et l'arbre vacillera ! Suis-je serein ? et l'arbre tiendra avec aisance...
Dans cette posture d'équilibre, il faut bien relâcher le pied d'appui et s'ancrer fermement au sol, mais il faut aussi se redresser et mettre le coeur en avant. A l'image de l'arbre qui tend ses hautes branches vers la lumière du soleil, il faut sentir depuis la fontanelle, une énergie qui tend vers le haut. Le secret de cette posture est donc autant son ancrage dans la terre que son élan vers le ciel.
Voici ce que nous dit Shri Mahesh, concernant Vrikshasana:
" Depuis les origines les plus lointaines du monde, l'homme s'est identifié à l'arbre et en a fait le symbole de la totalité de son être. Le yoga ne sépare l'homme ni de la terre, ni du ciel. Les deux sont en lui, et dans cet exercice l'homme les réunit symboliquement…"
NdR : Selon le principe d'équivalence entre l'extérieur et l'intérieur, le macrocome et le microcosme... dans cette posture, la réunion du ciel et de la terre est tout aussi symbolique que physique.
Description :
En expirant prendre un appui ferme par exemple sur le pied droit, replier la jambe gauche et ramener le pied gauche en appui sur le haut de la cuisse droite au dessus du genoux. La pointe du pied est vers le bas et le talon est légèrement en dedans vers l'avant. Prendre le geste des mains jointes devant la poitrine et fixer un point dans l'espace.
S'il y a des difficultés d'équilibre, on peut s'approcher d'un mur :
La fixation oculaire est très importante, elle est un véritable appui pour l’équilibre. Le pied au sol doit être le plus décontracté possible, il faut comme l’indique le nom de la posture s’enraciner au sol.
Dans tous les cas il ne faut pas hésiter à bien se redresser et à mettre le cœur en avant, de plus il faut exercer la contraction de la racine (Mulâ Bandha) et voir l'axe relier la base à la fontanelle.
Le souffle doit être le plus fin possible, quasi inexistant, il faut rester au minimum 3 minutes de chaque côté, puis augmenter le temps progressivement jusqu’à ressentir que l’on passe un cap, après il est possible de s’engager jusqu’à une demi-heure (un gatikha) de chaque côté.
Enfin s’essayer les yeux fermés : dans un premier temps on peut fermer juste un œil celui de la jambe repliée, puis les deux. Toujours équilibrer le temps de chaque côté.
Variantes :
En dynamique :
Sur une expiration pleine et entière descendre le buste très lentement, les mains tendus jusqu'à toucher le sol. Rester en bas aussi longtemps que possible, bien allonger le souffle. Enfin sur une seule inspiration remonter très lentement.
Autres Variantes :
Conclusion
Celles et ceux qui tiennent la posture pendant au moins cinq minutes les yeux fermés sont en Yoga, les autres ont encore des efforts à faire pour y parvenir...
Conseils :
Astuce :
Bienfaits :
Auteurs :
images : Yogi inconnu dans l'Himalaya (photo Yoga Magazine no 3 - parution Mai 2007)
Yogini inconnue photo libre de droit (site istockphoto)
Michel Chauvet, Murielle Berriet, Renan de Germain
commentaires : Renan de Germain et Michel Chauvet
composition : Michel Chauvet
Liens :
Yoga Nîmes le site de l'école de Michel Chauvet
Osmose Paris Yoga le site de Renan de Germain