Traduction :
Tadasana (IAST : tāḍāsana ; devanāgarī : ताड़ासन). Il est possible de traduire du sanskrit par "cette posture", mais dans le langage courant elle est devenue « la posture de la montagne » ou encore « la posture debout ».
Samasthiti (IAST : Samasthitiḥ ; devanagari : समस्थिति) est un autre nom sanskrit pour désigner la posture de la montagne ; sama signifiant égal et sthiti debout. Les postures sont identiques, l'usage du terme Tadasana ou Samasthiti est lié à l'école de yoga dans laquelle on pratique.
Introduction :
Tâdâsana est une posture à part entière qui est apparue au XXeme siècle dans le yoga moderne de Krishnamacharya à Mysore. Elle forme une base principale des enchaînements propres à ce yoga appelé vinyasa. Dans d'autres écoles cette posture est appelée Samasthiti
Présentation :
Il convient de se mettre debout avec les plantes de pieds accolées. Puis il faut basculer le bassin de telle sorte à présenter le périnée vers le sol. Puis il faut redresser la colonne en dégageant les épaules en arrière puis en les relachant. Puis il faut présenter un port de tête altier c.a.d. en ayant l'impression de rapprocher la fontanelle du plafond. La posture stimule plus particulièrement le centre du cœur (Anahata Chakra).
Concentration :
Phase 1 :
Les yeux fermés fixent le point intersourcillier un peu au-dessus de la ligne d'horizon. Puis il faut rester concentré pour trouver un équilibre dans l'axe. Pour ce faire, il faut imaginer un fil d'apblomb partant de la fontanelle et descendant jusqu'à la base de la colonne vertébrale. Il faut ainsi faire coïncider le plus parfaitement possible l'axe de la colonne vertébrale avec le fil d'aplomb. Prendre jnana mudrâ dans chaque main les bras ballant légèrement décollés du corps. Respirer calmement.
Phase 2 :
Si l'équilibre est bien établi, toujours les yeux fermés, la posture induit une sensation d'apesenteur ou encore de suspension dans l'espace. Ressentir cette sensation d'équilibre parfait et de légèreté. Respirer de manière plus subtile avec un moindre échange d'air..
Phase 3 :
Prendre conscience de l’espace intérieur grâce au toucher de l’enveloppe corporelle tourné vers le dedans, dans la sphère mentale et dans l’espace de tout le corps.
Phase 4 :
Prendre conscience de l’espace extérieur grâce au toucher de l’enveloppe corporelle tourné vers le dehors, à proximité immédiate, à proximité plus élargie puis progressivement jusqu’à l’horizon infini.
Phase 5 :
Fusionner ces deux sensations en un seul et même espace, se voir comme un vase reposant au fond de l’océan avec une seule eau à l’intérieur comme à l’extérieur, un seul et même espace. Ressentir cette sensation de l’espace identique à sa propre conscience.
Variantes :
avec anjali mudrâ
avec étirement
étirement avec équilibre sur la pointe des pieds
Synthèse :
Cette posture est loin d'être anodine ou mineure, quand elle est exécutée régulièrement dans toutes les phases décrites précédemment durant de longue minutes (10 à 20mn) , elle provoque une sensation de fusion avec l'espace tout entier.
Cette dernière sensation est propice pour une ouverture de l'esprit provoquant une identification à la conscience universelle (cit).
Conseil :
Astuce :
Bienfaits :
Auteurs :
modèle : Ingrid Mahé
commentaires : Michel Chauvet
composition : Michel Chauvet
Liens :
Yoga Nîmes le site de l'école de Michel Chauvet